Barcelone

26/07/2013 11:15

Barcelone, c'est la ville des 10 ans de Philippine. Nous y revenons deux ans après, avec un grand plaisir tant nous avons aimé l'atmosphère de cette cité catalane. Les artistes sont à tous les coins de rues, elle est vivante, grande , belle, spacieuse par ses esplanades et charmante par ses petites ruelles.

 

Océanix trouve une place de choix au port olympique ( construit pour les JO de 1992), au pied du casino et au cœur de la ville. Nous nous mettons volontiers à l'heure espagnole : repas du midi à 15h et le soir à 22h.

 

Ici comme en France, la période des soldes a commencé. Notre balade sur la Rambla vire rapidement au shopping dans des magasins bondés de barcelonais et de touristes francophones. C'est la cohue aux caisses. Pourrons-nous nous ré-habituer à la société de consommation ? Même le marché Saint Joseph est pris d'assaut. Il nous faut slalomer entre tous ces gens pour faire quelques pas. Et dire que dans quelques jours nous serons à nouveau seuls en mer !

 

Lors de notre dernière visite de Barcelone, nous avions particulièrement aimé la fondation Miro. Cette fois-ci, nous décidons d'aller au musée Picasso. Arrivés dans cette toute petite ruelle, nous sommes dépités : nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette lumineuse idée , la file d'attente mesure plusieurs dizaines de mètres. Jeanne et Philippine y prennent leur place en plein soleil, motivées, pendant que Jérôme et moi commençons à faire des calculs sur les heures à patienter en marmonnant qu'on reviendra dans dix ans. Comment dire aux enfants qu'on n'a pas du tout envie d'un nouveau bain de foule ? Une employée du musée passe par là. Nous l'interrogeons sur les durée d'attente. Lorsqu'elle voit Jean-Camille, seul enfant de la rue sous ce soleil de plomb, elle nous fait passer par une porte dérobée. Unique enfant du musée, il tiendra le coup de la visite grâce à l'audio guide. Que retiendra-t-il de ces œuvres des débuts de l’artiste ? Difficile de le dire, mais il est très fier de dire qu'il est allé au ''musée d'art''.

 

Il nous faut à nouveau repartir. Ce fut notre dernière escale étrangère : après la traversée du golfe du Lion, nous prévoyons d'arriver à La Ciotat afin d'y retrouver parents et amis.