Une semaine conviviale à Boa Vista, Cabo verde
Du passé glorieux de cette île, il ne reste rien. La vie à Boa Vista est rude pour ses habitants. Un immense hôtel de 5000 personnes a ouvert ; l'île mise maintenant sur le tourisme. Au port, les immenses maisons de commerce sont laissées à l'abandon, il est difficile de s'approvisionner en produits frais, en légumes, en viande. Les étals du marché sont désespérément vides.On n'y trouve que du poisson, des bananes, des papayes, du pain et des brioches qui peuvent rivaliser avec les vendéennes.
En poisson, nous sommes servis. Au mouillage, Bruno de Thétys, partage volontiers la pêche qu'il ramène de ses sorties avec les pêcheurs du village et nous organisons un grand barbecue avec un wahoo délicieux, l'occasion de revoir ou de faire connaissance avec les autres bateaux. La bonne surprise, c'est le nombre d'enfants et surtout d'ados. Jeanne retrouve Émilie et fait la connaissance de William , France et Benoît. Pour Philippine, c'est Alexis et Lise. Les filles apprennent vite à se servir de la VHF et rencardent les amis sur le canal 69.
Pour nous aussi, les rencontres sont très sympathiques. Plusieurs bateaux reviennent du Sénégal et nous partagent leurs expériences . Nous tremblons tous pour le petit Alexis qui présentait les symptômes du palu de retour de Dakar et nous réjouissons que ce ne soit finalement qu'un vilain virus. Nous avons la chance de monter sur Thétys, un nautitec 54 flambant neuf avec à son bord Bruno (notre chasseur de wahoo) et Nathalie qui écrit des articles dans la presse spécialisée et a sorti un livre sur leur précédent voyage . Déjà partis jusqu'en Nouvelle Zélande, ils ont des tas d'aventures à raconter. On les écouterait des heures....
Dans ce décor enchanteur, nous calons notre emploi du temps. Le matin, c'est cours avec maman pendant que Papa continue le Kite avec Bastien (avant que la voile ne déchire, le dernier jour...). L'après-midi, tout ce petit monde se retrouve sur la plage, fait de la planche, de paddle, du snorkeling ou s'entasse dans un Aluger ( taxi collectif) pour aller voir plus loin si les plages sont plus belles. Le soir, nous dépassons officiellement la dose d'apéro prévue par la médecine du travail !!!