Back in Corsica

26/07/2013 11:17

Merci la météo !

Cette fois-ci, les conditions prévues n'avaient rien à voir avec ce que l'on a pu observer. On nous disait ''pétole ( absence de vent ) et mer calme '', nous avons eu du vent de travers de 15 nœuds pendant toute la première partie de la traversée.. Nous reconnaissons bien là les surprises de la méditerranée. Jusque là, tout va bien, nous avons même pris pas mal d'avance en avançant à 8 nœuds.

Quand la nuit est tombée, le vent a lui aussi dégringolé. C'est là que l'orage a éclaté. Il ne s'arrêtera qu'à Ajaccio. Toute la nuit, nous nous sommes demandés si nous n'allions pas être foudroyés sur place. A vrai dire, on craignait plus pour l'électronique du bateau que pour nous mêmes, mais nous avons tout de même pris la précaution de débrancher les appareils de temps en temps et d'éviter de toucher les parties métalliques. Ce serait vraiment dommage, à quelque miles de l'arrivée....

Au lever du jour, de loin, nous assistons à la formation d'une mini tornade, comme dans les dessins animés. Elle est derrière nous et se déplace de manière totalement aléatoire. Fort heureusement, elle ne nous rattrapera pas et c'est un peu plus sereins que nous franchissons les îles Sanguinaires avec l'émotion du retour. Grâce à Tony de Ferrari Plaisance, nous trouvons une place au port de l'Amirauté pour accueillir nos amis avec un bon Painkiller , fameux cocktail des îles vierges. Partagés entre la joie de revoir tout le monde et la tristesse de voir s 'achever l'aventure, l'émotion est au rendez-vous.

Merci les amis de nous avoir entouré dans ce passage délicat!

 

Nous finissons ici l'aventure de cette année incroyablement riche, certainement plus que nous aurions pu l'imaginer.

Escorté par les dauphins, balayé par les sables d'Afrique, arrosé par les grains de l'Atlantique, réchauffé au soleil des Antilles, et raisonnant des rires des enfants, Océanix nous a reconduit jusqu'à son port d'attache, nous lui en sommes très reconnaissants.

On nous demande souvent quelle escale nous avons préférée, mais il est impossible pour nous de faire un tri. Il y a celles où le décor paradisiaque nous a émerveillé, celles où nous avons fait de belles rencontres à terre et celles où nous avons vécu des moments forts avec nos amis navigateurs. Et les longues traversées, nos deux transat', ont apporté elles aussi leur lot de surprises. Nous avons appris à mieux nous connaître personnellement et avons vécu un temps de famille sans téléphone, sans télévision et sans internet d'une grande richesse.

Notre cellule familiale s'est ouverte au monde et à ses habitants.

Comment oublier ce vent de liberté sur les visages de nos enfants ?