Saint Barth, what else ?

28/03/2013 00:43

 

''Le petit saint Trop' des Caraïbes'', c'est ainsi que l'on surnomme l'île et c'est ainsi que nous l'avons découverte. Partis d'Antigua avec nos amis de Varatraza en fin d'après-midi, nous gagnons l'anse de Gustavia au petit matin après une bonne nuit de navigation. Bien évidemment, il y a un peu de monde au mouillage, on s'en serait douté, mais nous nous frayons un chemin et débarquons avec tous les enfants en annexe au port. La première supérette est la bienvenue : A Antigua, nous avons un peu manqué de produits frais, il faut refaire quelques provisions. Nos petits français hurlent dans le magasin ''des pommes, des pommes !!!!''. ça faisait si longtemps. Nous leur offrons avec plaisir une pomme chacun. Seraient-ils déjà lassés des noix de coco et des ananas ?

Arriver dans une île française a toujours beaucoup d'avantages : on y retrouve nos repères, la monnaie, la langue, la poste, l'office du tourisme, les livres et les revues qui nous donnent quelques nouvelles du monde. Depuis notre départ, il y a maintenant 7 mois, l'actualité n'est pas notre priorité. Nous avons plaisir, lors de quelques connexions sur internet, à nous balader sur 20 minutes .fr pour avoir un petit résumé des événements importants, mais cette année de césure se veut aussi un retour à l'essentiel.

Saint Bath, qui porte le nom du frère de Christophe Colomb, fut longtemps un territoire suédois, comme en témoignent d'ailleurs les noms des rues, écrits dans les deux langues. A Saint Barth, on ignorait l'implantation de la main d’œuvre africaine. Dans les rues, aucune personne de couleur, mais de nombreux américains venus chercher la tranquillité. Saint Barth n'est pas une île qui vit la nuit. De belles grandes demeures y sont bien cachées, et l'on a privilégié un tourisme de luxe, mais familial. La règle : pas plus de touristes qu'il n'y a d'habitants . Dans les boutiques, la mode ''made in France'', détaxée en plus ! Et ce petit charme inimitable avec ses maisons aux toits rouges.

Pour notre dernière journée sur l'île, nous faisons quelques milles pour l'une des plus belles plages, l'anse du Colombier. Nous ne pourrons y débarquer : trop de rouleaux sur la plage. C'est là que l'actualité nous rejoint. Varatraza a reçu un texto : la fumée est blanche, Habemus Papam !

Quant à l'actualité locale, elle est plutôt nautique puisque l'île se prépare à vivre les prestigieuses régates dans quelques semaines. Et si nous y revenions après notre escale à Saint Martin ?