Il faut souffrir pour être heureux !

21/11/2012 14:33

 

 

Donc le jour est venu où nous avons quitté le confort des Canaries pour un mois d'aventure totale.

Commençons par la traversée qui était inqualifiable entre le petit mal de mer et le plaisir de la vitesse, des surfs sur des vagues de plus de cinq mètres. Le vent souffla à plus de 30 nœuds pendant une grosse partie de la traversée, ce qui nous a fait avancer avec deux ris sur la grand-voile et sans génois à une moyenne de 8 nœuds. J'ai également commencé mes premiers quarts. Et oui, de 6 à 9 heures, je dirigeais notre Océanix et gardais Jean-Camille ( qui a vomi pendant mon premier quart). Notre super GPS tactile , alias Garmin, nous a quitté lors d'une dispute avec la bôme.

A l'abordage, le Cap vert !

Maintenant c'est l'Afrique. Les gens sont vraiment adorables et chacun t'aborde en te proposant sa marchandise. On a bien intégré le pays en se faisant coiffé par une vraie cap-verdienne qui nous a fait des tresses. On a retrouvé beaucoup de bateaux des Canaries comme Chiloé, Vanilys, Cata quatre...

L'île de Sal est assez vide, plate, mais jolie quand même. Nous avons traversé un petit bidonville et j'ai distribué des biscuits au chocolat aux enfants. C'est extraordinaire de vivre ça.

Papa s'est mis au kite avec Bastien de Chiloé et Vincent de Cata Quatre. Il a même acheté une voile et une planche.

En ce moment nous sommes à Boa Vista et j'y ai retrouvé Émilie sur le bateau Just A Dream. Cata Quatre nous a présenté une famille avec William de mon âge et France qui a un an de moins . ''Enfin de la compagnie''. Je me suis remise à la planche dans les dunes de sable du Cap Vert.

Bisous, bisous,

Jeanne, la tressée !