La Ciotat
Golfe du Lion traversé ! Nous jetons l'ancre en pleine nuit entre les deux ports de La Ciotat. Le matin, c'est au vieux port que nous trouverons une place pour trois jours. Nous sommes agréablement surpris : pas de grues ni de travel-lifts mais un petit port plein du charme du sud avec un marché qui sent bon la tapenade, l'anchoïade et le savon de Marseille .
Laurent, mon frère, nous y accueille avec Aliénor. Nous fêtons chez eux les 6 ans de notre petit pirate Jean-Camille et partons ensemble sur Océanix admirer les calanques et se poser un moment près de Cassis. Les cigales sont au rendez-vous . Nous longeons ces grandes falaises du pays de Marcel Pagnol.
Mes parents, sur la route de leurs vacances, nous rejoignent et la famille est enfin réunie pour sabrer le champagne sur le pont du bateau. Nous ne pourrons pas leur dire tout ce que nous venons de vivre, mais nous partageons le bonheur simple d'être ensemble et de profiter les uns des autres.
Puis viennent les amis : Fabien , à qui Jessica a fait la surprise de notre arrivée , et leur petit Édouard si mignon ,et Marie Odile venue de Toulon avec Thibaut.
C'est sous les promesses de se revoir très très bientôt que nous quittons le vieux port de la Ciotat pour une dernière escale sur le continent : à Sainte Maxime, dans le golfe de Saint Tropez, nous retrouvons les enfants du batocopain Varatraza avec qui nous avons passé de nombreux mois, du Cap Vert jusqu'à Saint Martin. Les parents sont sur le chemin du retour et les enfants en vacances chez les grands parents. Jeanne retrouve France avec autant d'émotion que Philippine et Romane. A bord d'Océanix, elles passent une soirée karaoké ( merci Laurent!!!!) et crêpes. Les discussions sont intenses pour essayer de résumer en quelques heures la richesse des derniers mois.
Il est temps pour nous de quitter le continent pour regagner notre île de beauté. Notre dernière navigation s'annonce très tranquille : pas de vent prévu pour rejoindre la Corse. Le Corsica ferry nous guette. Et si on faisait la course ?